La musique metal : sociologie d’une reconfiguration

Dans le cadre du séminaire interdisciplinaire de la Maison des Sciences Humaines de Clermont-Ferrand « La musique dans la cité », Gérôme Guibert, professeur de sociologie et directeur du département Communication et médias (ICM) à l’université de la Sorbonne Nouvelle à Paris, a donné, le mardi 8 avril 2025, une conférence intitulée « La musique metal. Sociologie d’une reconfiguration. Assimilation, gentrification, balkanisation et résistances ».

En résumé

Intéressant minoritairement à ses origines dans les années 1970 et lors de son développement subculturel dans les années 1980 un public masculin adolescent populaire, la musique metal (alors appelée hard rock ou heavy metal) s’est développé en marge des médias mainstream et du grand public, touchant sporadiquement aux Etats Unis la sphère publique lors de « paniques morales » autour de la violence, du suicide ou du blasphème religieux. Pourtant, depuis une vingtaine d’années, le metal semble être davantage accepté, voir même assumé et revendiqué par des personnages publics (d’Amélie Nothomb à Cédric Villani, de Alain Chabat à Riad Sattouf). Avec des sujets sur AC/DC ou Metallica au journal de TF1, L’attachement au metal serait il devenu hégémonique dans l’espace public ? Et sinon qu’est ce qui a changé au sein de la scène metal depuis les débuts du heavy metal ? En donnant quelques éléments analytiques sur cette question nous reposerons la question des cultures populaires, de leur production et de leur réception.

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