communiqué
Depuis vingt ans, les pôles supérieurs ont redessiné le paysage de l’enseignement supérieur en musique et danse, formant aujourd’hui près de la moitié des étudiants des écoles publiques. Mais ce modèle en construction reste fragile, freiné par des disparités territoriales, un pilotage éclaté et des moyens hétérogènes.
Vingt ans après leur création, les 15 pôles supérieurs ont profondément transformé l’enseignement supérieur public en musique et danse en France.
Mais ce modèle encore jeune, cofinancé par l’État et les collectivités territoriales, reste fragile et hétérogène.
Le rapport de l’Inspection générale des affaires culturelles réalisé en lien avec l’Inspection de la Création Artistique dresse un diagnostic partagé et propose des pistes concrètes pour structurer durablement ce réseau essentiel à la formation artistique.
Ce qu’il faut retenir :
- des statuts variés et une coordination nationale encore insuffisante ;
- des disparités fortes entre établissements, des contraintes budgétaires durables ;
un besoin d’élargir l’offre, notamment pour le Diplôme d’État Danse et pour certains seconds cycles en musique dans certaines régions.
Les recommandations du rapport :
- Clarifier le pilotage, en particulier au niveau déconcentré, et consolider la gouvernance nationale
- Renforcer la coopération entre établissements pour mutualiser les ressources
- Structurer le réseau pour mieux répondre aux besoins en emploi et aux évolutions du secteur culturel