communiqué
Bien au-delà de la vue des mortels, à la dérive dans l’abîme lumineux, se trouve le sanctuaire des étoiles, un lieu où l’éternité recueille ses pensées en silence. Il n’est lié ni à une orbite ni à un royaume, mais flotte au souffle de l’univers lui-même, cathédrale de lumière sculptée dans les rêves des soleils mourants.
Ses tours s’élèvent tels des éclairs gelés, forgées par une lumière stellaire plus ancienne que la mémoire. Des fleuves de poussière cosmique s’enroulent autour de ses fondations, luisant faiblement comme conscients de la sainteté qu’ils encerclent. Dans ses salles ouvertes s’écoule le murmure du vide – non pas vide, mais empli du bourdonnement de la création, la pulsation silencieuse qui anime les galaxies et les dieux.
Ici, les constellations courbent leurs couronnes radieuses en signe de révérence. Les nébuleuses se rapprochent, leurs couleurs lentes et réfléchies, peignant des fresques vivantes dans l’obscurité infinie. En son cœur brûle une flamme unique – petite, constante et infinie – que l’on dit être la première étincelle qui ait jamais osé briller dans le vide.
Le sanctuaire des étoiles n’est pas seulement un lieu ; c’est une promesse : que la beauté perdure même dans les recoins les plus froids de l’existence, et que l’univers, vaste et ancien, se souvient encore comment s’émerveiller.
