Cette thèse s’intéresse aux parcours musicaux d’amateurs et d’amatrices dans le milieu des musiques actuelles, en explorant comment les rapports de genre, de classe et d’âge structurent ces trajectoires tout au long de la vie. En croisant sociologie du genre, des pratiques culturelles et de la jeunesse, l’enquête met en lumière les inégalités et les mécanismes de domination qui influencent différemment les expériences musicales selon les positions sociales. L’analyse repose sur un corpus de plus de trente entretiens biographiques, une vingtaine d’entretiens semi-directifs avec des professionnel·les du secteur, ainsi que sur des observations de terrain. Ce travail met en évidence la manière dont les parcours musicaux se construisent, évoluent et se différencient en fonction des appartenances sociales et des contextes de vie, révélant les logiques sociales à l’oeuvre dans l’engagement amateur en musique.
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